Martine autour du monde ...

Conclusion sur mon voyage au Laos en janvier 2013 

 

 Ce petit pays enclavé, au régime de parti unique et à l'idéologie officiellement communiste, sort d'une certaine somnolence. Son taux de croissance, autour de 8,3% en 2012, reflète mal la réalité du pays, mais est un indicateur de l'évolution de la République populaire démogratique lao.

Depuis la fin des années 80, le Pouvoir a choisi la voie suivie par la Chine et le Vietnam, en s'ouvrant à l'économie de marché tout en conservant un système rigide de contrôle social et politique.

Lors du 9ème congrès du  parti communiste, en 2011, les dirigeants laotiens avaient annoncé des objectifs de diminution de la pauvreté à 10% de la population d'ici 2015, et de scolarisation à 100% des enfants du pays.

40% des laotiens vivent encore aujourd'hui avec moins de 2 dollars par jour.

Le produit intérieur brut par tête est passé de 300 dollars en 2001 à 1200 dollars en 2011. C'est encourageant. L'objectif est d'atteindre 1700 dollars dans 3 ans.

Le Laos est toujours classé dans la "tranche inférieure des pays à revenus intermédiaires" et espère accéder au statut de "pays à revenus intermédiaires" d'ici 2020.

L'Assemblée du Laos a ratifié le 6 décembre, l'adhésion du pays à l'OMC dont il devrait devenir membre début 2013. Cette adhésion participe à la volonté des dirigeants d'échapper à la main mise sur l'économie par la Chine, la Thaïlande, le Vietnam...et d'encourager les investissements étrangers.

Le très important projet de chemin de fer à grande vitesse (projet qui fait beaucoup de bruit au Laos), viendrait d'être "bouclé" après maintes difficultés.

Il va dans le même sens : la première ligne feroviaire du Laos devrait relier Ventiane à la frontière chinoise. Il est prévu que  ce chemin de fer traverse aussi les pays voisins jusqu'à Singapour à une vitesse de 160km/h  ! Une opportunité supplémentaire pour l'ouverture du pays à l'internationnal. Il devrait être terminé en 2018.

Les raisons de ce décollage sont liées à l'expansion du tourisme ainsi qu'à l'exploitation d'importantes ressources minières, agroforestières et hydroélectriques.

 

Qu' ajouter d'autre ?

 

Ce voyage m'aura permis d'approcher au plus près les laotiens des villages du nord du pays, de faire un voyage "authentique", c'est ce que je voulais .... j'avais en effet l'intention d'aller à la rencontre des populations ethniques reculées et isolées .... Ce fut à la fois un succès et un échec, dans la mesure où j'ai eu l'impression que les lao, qui  parlent  très peu  anglais bien sûr, n'ont pas très envie de s'exprimer, de parler de d'eux, de leurs problèmes, de leurs coutumes, de leur pays...

En outre, j'ai eu un chauffeur , par ailleurs adorable, mais avec lequel il me fut impossible d'échanger, puisqu'il ne parlait pas anglais. 

Les lao sont, dans l'ensemble - il y a bien sûr toujours des exceptions et j'en ai heureusement trouvé quelques unes - peu expansifs à l'égard des étrangers. Presque tout ce que j'ai appris, ce fut grâce à des étrangers de passage connaissant bien le Laos.  Les laos sont pourtant très gentils. 

Sur un plan plus pratique, pour ceux qui voudraient se rendre au Laos, j'ajoute :

 

- La nourriture est excellente et très saine (j'ai perdu 3 kg en 1 mois sans m'en rendre compte)

- L'hébergement dans des guesthouses ne pose aucun problème, ce n'est pas la peine de réserver à l'avance. J'ai été surprise du peu de touristes dans le nord et me suis retrouvée souvent seule. L'eau chaude peut être rare sauf quelques heures par jour... donc je prenais  ma douche - parfois située juste au dessus des wc - au milieu de l'après midi pour aller ensuite me réchauffer au soleil.

- En janvier il fait frais le matin, mais les températures grimpent vite et les écarts sont importants (parfois 25°).

- On peut tout (ou presque) payer en dollars,

- On trouve de tout sur place : affaires de toilette et vêtements, médicamants de base, donc pas la peine de se charger avant de partir ! On trouve de l'eau potable partout ( bien choisir les bouteilles quand même ...) Pas besoin de gourde catadyn.  

- Ne pas oublier cependant quelques bombes ou crèmes "anti-moustiques" même si, au mois de janvier ils sont relativement rares.

 - En revanche, pour internet il y a plus de problèmes : s'il y a presque toujours un ordinateur dans les entrées des guesthouses, la connexion est parfois difficile, et le wifi encore plus rare. Mais mes hôtes ont toujours été adorables pour m'aider!

J'étais parfois dans le noir, mal installée, avec ma lampe frontale branchée sur l'ordinateur  leur ordinateur ... ce qui explique les défauts de rédaction ... qu'il faut corriger en rentrant à la maison! : pas facile de faire un blog en live

- Pas de problème avec les prises de courant : ce sont les mêmes que chez nous. Il faut juste parfois une petite rallonge.

- En ce qui concerne les transports : les lao se déplacent de plus en plus en moto ... et les touristes aussi, ce qui est une bonne idée, compte tenu du mauvais état des routes en ce moment, on va plus vite ainsi qu'en voiture ou en bus. le taxi coûte cher car l'essence est très chère (1 euro le litre). Quand on a de longs trajets à faire, je conseille fortement de prendre l'avion. Mais le bateau reste le moyen le plus agréable.

- Le Laos est un pays magnifique et très sûr. 

 

Je remercie encore l'agence "Exotissimo Lao" (Ventiane et Luang Prabang). http://exotissimo.com , pour son attention à mon égard, et la qualité de ses services.

 

 

 

 

        

 

 

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Mon retour en France approche....

 

Avant de partir, un dernier tour au "marché de nuit" qui est devenu immense et occupe maintenant, le soir, la rue principale sur presque toute sa longueur ! Mais déambuler sous les tentes rouges, reste magique : une féerie de couleurs, de tissus, de sacs, de lampes, de vêtements  et d'innombrables objets artisanaux de qualité (même si on m'a dit que beaucoup venaient ... de Chine).

 

Les marchands, des femmes la plupart du temps, sont installées par terre, leurs bébés sur les genoux. Certains dorment, d'autres jouent...

 

Dans une petite rue transversale, on peut prendre pour 1 euro un excellent repas et y faire des rencontres sympathiques puisque c'est le rendez-vous des routards du monde entier.

 

J'y suis allée très tôt vers 17h au moment où les marchands s'installent : 

 

 

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On prend une assiette, on se sert, on s'assoie ...

 

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Voici mon dernier repas. Excellent, rien ne vaut le marché de nuit pour bien manger à luang Prabang !  

 

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Et le lendemain matin,  avant de partir, je regarde les moines et novices qui se rassemblent et se préparent à défiler (la procession) dans les rues pour recevoir leur "aumône", le plus souvent juste un peu de riz :  

 

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L'occasion de revenir un peu sur le bouddhisme  laotien :

 

La plupart des hommes bouddhistes passent une partie de leur vie comme moines dans des temples, pour quelques jours ou des années. j'ai rencontré beaucoup de jeunes qui m'ont dit avoir passé leur enfance, leur adolescence, de 3 à 15 ans, dans un temple. Il y a environ 22 000 moines dans le pays, près de 9000 d'entre eux ont atteint le grade de "moine senior", titre indiquant les années d'étude qu'ils y ont faites. Ce sont en général des jeunes issus des milieux les plus pauvres, auxquels les parents ne peuvent pas offrir d'études dans les grandes villes. Ils sont logés et nourris dans les temples ce qui assure leur subsistance;

Il y a en outre plusieurs centaines de religieuses qui sont des femmes âgées et veuves.

 

Le pouvoir bouddhique est sous la direction d'un moine suprême, qui réside à Ventiane et supervise les activités du bureau central : le Ho Tammasapha.

Les lao bouddhistes appartiennent à la tradition Theravâda qui se base sur les premiers enseignements du Bouddha et qui a été préservé au Sri Lanka après que le bouddhisme mahayana se soit divisé dans le 2ème siècle avant J.C. Il est considéré comme tolérant et assez libéral.

 

Le wat est, avec l'école, le point central du village. C'est le symbole de son identité et le lieu de cérémonie et de festivité. Avant la création des écoles laïques, les garçons du village recevaient une éducation de la part des moines au Wat. Presque tous les villages des plaines en ont un et parfois deux.

Un wat doit avoir au minimum un bâtiment de séjour pourles novices (vihan) et les moines, et un immeuble principal qui abrite les statues de Bouddha (SIM), et est utilisé pour les réunions laïques des villages ainsi que pour les sessions de prière.

 

Le  tout petit wat du village de Yio Hai, situé sur une hauteur :

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Le wat de Muang La, plus grand :

 P1010251-copie-1

 

 

En fonction de la prospérité et de la contribution des villageois, la construction des bâtiments varie du bois simple et des structures en bambou, aux grandes briques ornées et aux édifices en béton décorés de peintures murales, aux toits de tuiles de différentes formes pour copier la courbe de la Nâga, le serpent mythique ou le dragon d'eau.

Les affaires du wat sont géres par un comité composé des hommes âgés et respectés.

A l'exception de la mort, les cérémonies ne marquent pas les évènements de la vie.

les obsèques peuvent être assez élaborées si la famille peut se la permettre, mais sont souvent assez simples en milieu rural.

le corps repose dans un cercueil à la maison pendant plusieurs jours, où un flot continu de visiteurs manifestent leur respect à la famille et partagent nourriture et boissosn. Puis le corps est transporté dans le cercueil (j'en ai vu juste posés sur une planche, recouverts d'un drap noir) vers un lieu de crémation où il est brûlé en présence de moines avant que ses cendres soient enterrées dans un petit sanctuaire sur le sol du wat.

Ce transport du corps cause parfois d'incroyables "embouteillages" sur la route !  

                                            

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De très nombreuses croyances pré-bouddhistes et animistes ont été assimilées dans la pratique du Bouddhisme Theravâda, formant ainsi le "bouddhisme laotien".                            

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Je suis donc partie ce matin à 8h30 pour descendre la Nam Ou (affluent du Mékong) jusqu'à Luang Prabang : 5 à 6  heures de bateau... seule avec un jeune homme pour "capitaine".

A peine un quart d'heure plus tard, nous étions déjà obligés de nous arrêter pour changer l'hélice. Mais il m'a semblé que cet arrêt était prévu ... allez donc savoir. Nous descendons en aval donc ça va assez vite malgré les nombreux détours et lacets qu'il faut faire pour éviter les rochers qui affleurent. Malgré la longueur de ce voyage "en solo", je n'ai pas trouvé le temps long car les paysages sont magnifiques et le spectacle permanent sur les rives de la Nam Ou : villages, cultures, pêcheurs, vaches et buffles, femmes qui lavent le linge...etc... 

 

Départ dans la brume, il fait froid ! :

 

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Je me suis même prise en photo ... pour passer le temps  équipée de l'anorak d'Olivier.

Puis nous sommes repassés devant les grottes de Pak Ou, signe que Luang prabang n'est plus très loin !  Arrivée : 14 heures. OUF je n'aurai pas été mangée par les catfishs, ces gros poissons qui peuvent faire jusqu'à 10 kgs : 

 

 

   

 

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LP-1--5-.JPGArivée à Luang prabang, il fait très chaud (30°). Comme d'habitude à cette époque de l'année, les différences de température sont importantes entre le matin et le soir, surtout en montagne.

Je vais chercher où me loger ce soir ...

 

 


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Pur rejoindre Nong Khiaw (Nongkiam sur la carte), nous sommes partis - toujours avec Khamsso - à 8h30 de Muang La ce matin  et sommes arrivés à 15h !.. en repassant bien sûr par Oudomxai et sa route caillouteuse qui suit ensuite la Nam Tha sur une bonne distance. Il faut savoir qu'au Laos on roule rarement à plus de 30 km/h compte tenu de l'état des routes et des nombreux lacets.

Ban Nam Matmay (4)

 

Les paysages de montagne sont toujours aussi beaux, même dans le brouillard.

 

Les petits villages sont nombreux de long de la route. Comme toujours les maisons sont alignées tout près de bord du chemin. La route est pour ainsi dire leur "principale avenue" bordée de petites échoppes-épiceries, c'est là que la vie s'écoule ...tranquille mais dans la poussière. C'est aussi là, au bord des routes, que

C'est ainsi que j'ai eu la chance de traverser un village Akha (Akha Pala m'a dit Khamsso le chauffeur), où le marché battait son plein... et nous nous sommes arrêtés le temps de prendre quelques photos :  

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Nong-Khiaw----sur-la-route---bateau--47-.JPGNong-Khiaw----sur-la-route---bateau--41-.JPGNong-Khiaw----sur-la-route---bateau--40-.JPGNong-Khiaw----sur-la-route---bateau--45-.JPG

Un peu plus loin sur la route une jeune maman Thaï et des rats à vendre pour la soupe:

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Des rats (ou ragondins) oui, mais attention plus de drogue... ce qui est rappelé par de larges panneaux :

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Puis arriée à Nong Khiaw, qui me rappelle de bons souvenirs (nous y étions déjà venus en 2010 avec Gilles :)

Là je suis logée dans une guesthouse très confortable et accueillante que je recommande :

 

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Nong Khiaw est un petit port très actif, où les bateaux arrivent de Ngoi en amont, de la Nam Ou en aval. C'est de là que les bateaux partent plusieurs fois par jour vers Luang Prabang en aval. Un  carrefour important donc, et une étape incontournable pour les touristes. J'y ai rencontré un couple d'allemands très sympathiques qui m'ont invités à leur table (exceptionnel !) et m'ont même proposé de partir avec eux en voiture demain... C'est en effet de là, que je partirai demain matin pour Luang Prabang... mais en bateau.

 

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Muang Khua (Province de Phongsali) à 15 km de la frontière vietnamienne, est une petite ville portuaire sans grand intérêt, située au confluent des rivières Nam Ou et Nam Phak, et actuellement en pleine reconstruction. Comme partout au Laos, ce sont les habitants eux mêmes qui construisent leur maison : femmes, enfants, voisins, tout le monde s'y met ! Le paysage du Laos change : il y a de plus en plus d'habitations en en briques ou parpaings qui remplacent le bambou. Pour cette raison la ville n'est pas très agréable actuellement, car il y a beaucoup de poussière ! 

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Mais pour y arriver, les  paysages traversés sont superbes. 

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Le district est fréquenté par les Akhas et les Thaï, ce qui m'a permis d'admirer les coiffes des femmes qui n'ont pas manqué de me vendre pour 20 000 kip un petit bracelet "en argent" :

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et j'ai pu déguster pour la première fois un poisson grillé très courant ici : le Kat fish ... et bien d'autres :

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Il y a aussi à Muang Khua un joli temple bouddhiste, ce qui prouve ici le mélange des religions :

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J'ai eu la chance de rencontrer à Muang Khua, tout à fait par hasard, un Lao avec qui j'ai pu discuter pendant plusieurs heures. C'est la première fois que j'ai pu aborder avec un Lao, des questions de fond... car dans l'ensemble ils ne parlent pas. Mais celui-ci parlait parfaitement anglais et était particulièrement "ouvert". Un drôle de look qui m'a surprise tout d'abord : il ressemblait plus à un Maya (avec bandeau et cheveux longs...) qu'à un Lao, et doué d'un humour incroyable ! Il m'a bien fait rire, et  m'a notamment expliqué  le système de la propriété de la terre au Laos.

Si j'ai bien compris, ni les étrangers, ni les lao d'ailleurs, ne peuvent  acheter de terrains ici.

Ils peuvent "investir" en les louant à l'Etat à très long terme (un peu comme en Corse chez nous). Ils doivent payer une taxe ou "loyer" tous les ans. Ensuite sur cette terre, ils font ce qu'ils veulent. Mais cela doit être "rentable". L'Etat contrôle cette rentabilité tous les ans. si au bout de trois ans ils n'ont rien fait, alors l'Etat peut reprendre la terre. C'est ainsi m'a t il expliqué, que de nombreux Lao, mais aussi Chinois investissent dans l'agriculture par exemple. Lui même, a passé un contrat avec une société chinoise exploitant une plantation d'arbres à caoutchouc  (hévéa), -250 hectares quand même-, société qui lui livre le latex à lui exclusivement, latex qu'il transforme en caoutchouc dans une usine qui lui appartient. Il travaille à l'import:export. Il m'a expliqué, comment selon lui, un tel système permet aux ouvriers agricoles lao de travailler et de gagner leur vie.

De temps  en temps, il joue le rôle de "guide" pour touristes, et là, il venait justement prendre en charge pour 11 jours, un groupe de 17 personnes qui arrivaient du Vietnam. Nous avons échangé nos cartes de visites et peut être le reverrai-je un jour en France car il voyage beaucoup. Bref, j'ai apprécié sa franchise et sa compagnie.

 

Demain, départ pour Nong Kiaw ... toujours avec le même chauffeur, adorable, mais qui lui,  ne parle pas un mot d'anglais !  


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Carnets de voyage, avec pour chaque pays un résumé de la géographie, de l'histoire, des données démolinguistiques et politiques.

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